Bandol : un pizzaïolo appréhendé pour trafic de drogue depuis son camion à pizza

L’affaire a éclaté un jeudi matin à Bandol : un gérant de camion à pizza, connu pour ses spécialités italiennes, a été interpellé par les forces de police pour son implication présumée dans un trafic de stupéfiants. Les investigations menées par la police de Sanary-sur-Mer ont révélé que l’homme utilisait son camion non seulement pour vendre des pizzas mais aussi pour peser et distribuer diverses drogues, dans une opération clandestine qui durait depuis au moins un an.

Une arrestation suite à une transaction observée #

Les autorités ont pris action après avoir observé une transaction suspecte directement liée au camion de pizzas. Un individu, âgé de 46 ans, a été surpris en train de vendre de la drogue à un client sous le couvert de son activité de restauration mobile. Ce coup de filet a également permis l’arrestation d’un complice présent sur les lieux.

Découverte lors de la perquisition #

Lors de l’examen du camion, les enquêteurs ont découvert un véritable petit laboratoire de drogues, avec 185 grammes d’herbe et de résine de cannabis, 57 grammes de cocaïne, près de cinq grammes d’ecstasy, plusieurs téléphones portables et une somme d’argent liquide s’élevant à environ 2.200 euros.

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Des aveux et un commerce bien rodé #

Face aux enquêteurs, le principal suspect n’a pas tardé à avouer. Il a admis gérer cette activité illicite depuis plus d’un an, s’appuyant sur les réseaux sociaux pour étendre son réseau de distribution. Selon les forces de l’ordre, les drogues étaient pesées et conditionnées à la demande, souvent à proximité des ingrédients utilisés pour préparer les pizzas, rendant ainsi leur détection difficile lors de services ordinaires.

Une issue judiciaire en cours #

Après les aveux et les preuves recueillies, le pizzaïolo a été déféré devant le tribunal de justice de Toulon pour répondre des accusations portées contre lui. Cette affaire a mis en lumière un usage détourné et ingénieux de commerces ambulants pour des activités criminelles, soulignant les défis auxquels les autorités doivent faire face pour contrer ces méthodes de trafic sophistiquées.

@ecolobe

😠 Le trafic de drogue est un fléau qui empoisonne nos quartiers et détruit des vies. Il menace la santé publique, aggrave la précarité et contribue à l’insalubrité et au sans-abrisme. Pour Écolo, lutter contre ce problème est une priorité. 👮‍♂️ Au niveau communal, nous voulons renforcer la police de proximité pour protéger les habitants, améliorer la sécurité, et surtout en engager un dialoguer avec les jeunes avant qu’ils ne soient pris dans ce piège. Mais ce n’est pas suffisant : les communes et les zones de police ne peuvent pas stopper à elles seules ce fléau qui déferle en masse depuis le port d’Anvers. C’est pourquoi Écolo demande une action fédérale coordonnée : ➡️ Renforcer les moyens de la justice et de la police pour frapper fort contre les trafiquants. ➡️ Créer un organe fédéral pour démanteler les réseaux de drogue. ➡️ Soutenir les associations qui accompagnent les victimes et leur donnent une chance de s’en sortir. 💪 Traquer les grammes ne suffit pas. Écolo veut traquer les tonnes ! UneCommunePourGrandir. ♬ original sound – Ecolo

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